Françoise Jeannin sculpte le papier
Une histoire de matière, un retour aux sources, quatre générations de créateurs sur bois ayant précédé mon travail en papier.
…quel plaisir de plonger les mains dans la pâte !
La matière broyée, malaxée ne m’offre plus de résistance.
Travaillée dans la masse ou sur un support, avec des outils ou simplement mes mains j’exploite au mieux sa finesse, ses plis, ses mouvements possibles. L’imagination guide mes recherches de formes.
L’extrême légèreté de cette matière une fois sèche me permet d’élaborer de grandes pièces et par de nombreux jus colorés et patines qui rappellent le bronze ou le cuivre, je suggère l’idée du métal.
L’ajout de pampilles, perles et cristaux donnent une certaine préciosité à mes réalisations et le concept de « Bijoux pour la maison » s’est imposé dans ma démarche de façon originale. Mes pièces sont uniques et numérotées.
Née en 1952 à PARIS 15e
Après des études à l’Ecole Normale de l’Enseignement Technique de Cachan, Françoise JEANNIN entre dans l’Education Nationale et mène en parallèle sa vie d’artiste.
Une première exposition en 1975 à 23 ans dans la galerie d’art «La Lanterne» à Bayeux (77), puis un parcours artistique prometteur jalonné de périodes d’inspirations diverses.
À partir de 1982, et pendant huit années, c’est la période «CHOUX». Elle se consacre à la peinture hyper-réaliste de ses légumes.
D’étonnants tableaux lui vaudront son premier succès auprès du public et des professionnels.
Puis débute en 1990 les «LES COULEURS FROISSÉES»
Elle trouve avec le PAPIER un support qui lui permet de s’exprimer totalement.
À partir du papier de magazines, plié, déchiré, froissé, marouflé, elle réalisera d’extraordinaires compositions abstraites aux couleurs chatoyantes.
Les expositions se multiplient et sortent de l’hexagone.
À partir de 1999, ce papier, matière favorite, sera travaillé sous la forme du papier mâché.
Nouvelle gageure, transformer cette matière ordinaire en d’étonnantes sculptures donnant la parfaite illusion du métal.
Bronze patiné, cuivre oxydé auxquels perles et pampilles, verre fondu ou plexiglas apportent à ses créations quelques touches de lumières et de transparence.
Il est vrai que du papier, il n’en reste que le nom.
Actuellement ces nouvelles sculptures se déclinent dans la création d’immenses bijoux de maison, «LES GIGANTES».
– à accrocher comme des colliers ou des broches sur les murs.
– à suspendre comme des boucles d’oreilles.
– ou à déposer sur un meuble comme les volumineuses bagues présentées dans des écrins.